Accueil > Centre d’aide > Les professionnels de l’immobilier (syndic, ADB et gestionnaire locatif) > Recherche de fuite en copropriété à Marseille et Aix-en-Provence : guide complet pour une intervention rapide et efficace

Recherche de fuite en copropriété à Marseille et Aix-en-Provence guide complet pour une intervention rapide et efficace_WATIO

Recherche de fuite en copropriété à Marseille et Aix-en-Provence : guide complet pour une intervention rapide et efficace

Temps de lecture : 14 minutes
Marseille et Aix-en-Provence partagent un patrimoine immobilier varié et une proximité géographique qui leur confère des caractéristiques communes. À Marseille, les quartiers historiques comme le Vieux-Port et le Panier abritent des immeubles anciens particulièrement vulnérables aux infiltrations d’eau, tandis que les quartiers modernes comme Euroméditerranée offrent des infrastructures plus récentes. À Aix-en-Provence, des zones résidentielles prestigieuses comme Sainte-Victoire ou le Quartier Mazarin associent charme et fragilité des vieilles bâtisses. Le climat méditerranéen, marqué par des vents puissants comme le Mistral et des périodes de fortes pluies, accentue l’usure des bâtiments dans les deux villes. Un entretien régulier et des interventions rapides sont essentiels pour préserver ces biens immobiliers et éviter les dégâts dus aux fuites d’eau en copropriété.

L’immobilier à Marseille et Aix-en-Provence : spécificités des copropriétés

Caractéristiques des immeubles marseillais et aixois

Marseille et Aix-en-Provence offrent une grande diversité d’immeubles, allant des bâtiments anciens du centre historique aux résidences modernes des nouveaux quartiers. À Marseille, des quartiers comme le Vieux-Port, le Panier ou Le Roucas-Blanc abritent des immeubles anciens, souvent construits avant le 20ème siècle, qui nécessitent des travaux d’entretien réguliers. Ces bâtiments, en pierre ou en matériaux traditionnels, sont souvent plus vulnérables aux problèmes d’humidité et de fuites, notamment en raison de l’usure des toitures et des canalisations anciennes.

À Aix-en-Provence, on trouve également de nombreuses bâtisses historiques dans des quartiers comme le Quartier Mazarin ou autour de la Sainte-Victoire, mais la ville possède aussi des résidences plus récentes situées en périphérie, comme dans les zones résidentielles de Luynes ou Jas de Bouffan. Les immeubles anciens aixois, bien que charmants, partagent les mêmes défis que ceux de Marseille en ce qui concerne l’entretien des infrastructures (toitures, canalisations, façades).

Conditions climatiques et impact sur les infrastructures

L’environnement climatique de Marseille et Aix-en-Provence, marqué par un climat méditerranéen, a un impact direct sur les infrastructures immobilières. Le Mistral, ce vent violent qui souffle régulièrement dans la région, accentue l’usure des toitures et des façades, notamment dans les quartiers exposés au vent comme La Corniche à Marseille. De plus, la salinité de l’air dans les zones côtières de Marseille affecte les matériaux de construction des bâtiments, provoquant une usure accélérée des métaux, des joints et des systèmes d’étanchéité.

Les deux villes subissent également des périodes de fortes pluies, surtout à l’automne, où les risques d’infiltration sont accrus. Les orages méditerranéens peuvent provoquer des inondations rapides, mettant à rude épreuve les systèmes d’évacuation des eaux et les toitures des immeubles anciens et modernes. À Aix-en-Provence, les zones résidentielles sur les collines, comme Puyricard, sont plus sujettes aux ruissellements d’eau, ce qui peut entraîner des infiltrations dans les sous-sols ou les parties basses des immeubles.

Vulnérabilité des immeubles anciens aux infiltrations d'eau

Les immeubles anciens de Marseille et Aix-en-Provence, bien que riches en caractère, sont particulièrement vulnérables aux fuites d’eau en raison de leur âge et de l’usure des matériaux utilisés à l’époque de leur construction. Les toitures, souvent faites de tuiles anciennes ou de zinc, sont sujettes à des fuites, surtout si elles n’ont pas été bien entretenues. Les infiltrations peuvent également provenir des façades, où des fissures dans le crépi ou la pierre permettent à l’eau de pénétrer dans les murs.

Les canalisations dans ces immeubles sont souvent en plomb ou en acier galvanisé, des matériaux qui, avec le temps, peuvent se corroder et provoquer des fuites. De plus, dans les immeubles anciens, les systèmes de ventilation et d’évacuation des eaux pluviales ne sont pas toujours adaptés aux intempéries modernes, ce qui peut causer des problèmes d’humidité dans les parties communes et privatives.

Enfin, les balcons et terrasses des immeubles marseillais, souvent exposés aux éléments, peuvent être une source fréquente de fuites d’eau si l’étanchéité n’est pas correctement assurée. Les pluies et la salinité accélèrent la dégradation des revêtements et des joints, laissant l’eau s’infiltrer dans les logements inférieurs.

Les problèmes courants de fuites dans les copropriétés de Marseille et Aix-en-Provence

Fuites dans les canalisations communes

Les canalisations communes sont souvent l’une des principales sources de fuites dans les copropriétés marseillaises et aixoises. Ces canalisations, qui incluent les colonnes montantes et les tuyaux d’alimentation en eau partagés entre plusieurs appartements, peuvent être endommagées par l’usure naturelle ou par des matériaux vieillissants comme le plomb ou l’acier galvanisé.

Dans les immeubles anciens, notamment ceux situés dans des quartiers comme le Vieux-Port ou le Panier à Marseille, et dans les vieux quartiers d’Aix-en-Provence comme le Quartier Mazarin, les canalisations partagées sont souvent vétustes et sujettes à des fuites lentes mais persistantes. Ces fuites peuvent ne pas être immédiatement visibles, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants si elles ne sont pas traitées rapidement. Les infiltrations dans les murs, les plafonds et les planchers sont fréquentes, affectant non seulement les parties communes mais aussi les appartements des résidents.

Le syndic de copropriété est généralement responsable de la gestion des réparations dans les parties communes, ce qui inclut la détection et la réparation des fuites dans les canalisations collectives. Il est important pour les copropriétaires de signaler rapidement toute fuite suspectée afin que le syndic puisse organiser une intervention rapide et éviter des dégâts plus coûteux.

Infiltrations d'eau par la toiture et les façades

Les infiltrations d’eau par la toiture sont un problème majeur dans les immeubles anciens de Marseille et d’Aix-en-Provence. La toiture, souvent exposée aux intempéries comme le Mistral et les fortes pluies méditerranéennes, s’use au fil du temps, créant des fissures dans les tuiles ou les membranes d’étanchéité. À Marseille, les quartiers situés près du littoral, comme La Corniche, sont encore plus exposés à l’air salin, ce qui peut accélérer la détérioration des matériaux de la toiture.

Les façades des immeubles sont également des points d’entrée pour les infiltrations d’eau, surtout si elles présentent des fissures ou des défauts d’étanchéité. Les pluies torrentielles peuvent provoquer des infiltrations dans les murs, entraînant des taches d’humidité et des moisissures à l’intérieur des logements ou des parties communes. À Aix-en-Provence, les quartiers résidentiels situés sur des pentes ou des collines, comme Puyricard, sont particulièrement exposés au ruissellement des eaux pluviales, ce qui peut entraîner des infiltrations dans les parties basses des immeubles.

Ces infiltrations sont généralement un problème des parties communes, ce qui signifie que le syndic doit prendre en charge l’organisation des réparations. Il est essentiel de surveiller régulièrement l’état des toitures et des façades pour éviter que des infiltrations ne se produisent et ne causent des dégâts importants.

Problèmes d’étanchéité dans les parties privatives

Dans les parties privatives des copropriétés, les fuites d’eau sont souvent liées à des problèmes d’étanchéité dans les salles de bain, cuisines, balcons et systèmes de climatisation. À Marseille, où les balcons et terrasses sont souvent exposés aux éléments, une mauvaise étanchéité peut provoquer des fuites d’eau dans les logements inférieurs. De même, à Aix-en-Provence, les systèmes de climatisation installés dans les appartements peuvent être une source de fuite s’ils ne sont pas correctement entretenus, surtout en période estivale.

Les fuites dans les parties privatives peuvent être causées par :

  • Des joints défectueux autour des baignoires, douches, et éviers, qui laissent l’eau s’infiltrer sous les revêtements.
  • Des infiltrations sous le carrelage ou les planchers, dues à une mauvaise installation des systèmes de plomberie.
  • Des balcons et terrasses mal étanchéifiés, qui permettent à l’eau de pénétrer à travers les dalles et de provoquer des dégâts dans les appartements situés en dessous.

Dans ces cas, la responsabilité incombe au propriétaire de la partie privative. Cependant, si la fuite affecte également les parties communes ou les voisins, il est important d’agir rapidement pour éviter que le problème ne s’aggrave et pour déterminer les responsabilités partagées avec le syndic de copropriété.

Comment détecter une fuite d’eau en copropriété à Marseille et Aix-en-Provence

Signes visibles d’une fuite dans l’appartement

L’un des premiers moyens d’identifier une fuite d’eau dans une copropriété est de surveiller les signes visibles qui apparaissent dans votre appartement ou dans les parties communes. Ces signes indiquent généralement que l’eau s’infiltre déjà dans les structures du bâtiment, et il est essentiel de réagir rapidement pour éviter des dégâts plus graves. Voici quelques-uns des signes les plus courants à surveiller :

  • Taches d’humidité : Des taches sombres, jaunâtres ou brunâtres sur les murs, les plafonds ou les planchers indiquent souvent une fuite d’eau. Ces taches peuvent apparaître progressivement et s’étendre avec le temps. Elles sont fréquentes dans les immeubles anciens de Marseille et Aix-en-Provence, surtout lorsque les canalisations ou les toitures ne sont pas bien entretenues.
  • Moisissures et champignons : La présence de moisissures ou de champignons sur les murs ou autour des fenêtres est un autre signe de fuite. Cela se produit généralement lorsque l’humidité est présente depuis un certain temps. Les immeubles mal ventilés ou exposés à des intempéries constantes, comme ceux du littoral marseillais, sont particulièrement vulnérables à ce problème.
  • Peinture ou papier peint qui se décolle : Si vous remarquez que la peinture s’écaille ou que le papier peint commence à se décoller, il est probable qu’il y ait de l’humidité derrière les surfaces. Cela peut se produire aussi bien dans les parties privatives que dans les parties communes, et nécessite une inspection approfondie pour identifier l’origine de la fuite.
  • Odeur persistante de moisi : Si vous détectez une odeur de moisi ou d’humidité stagnante, cela peut indiquer une fuite non visible. Ce type d’odeur est particulièrement présent dans les sous-sols, les parties basses des immeubles ou dans des zones mal ventilées comme les salles de bain. Il est important de ne pas ignorer ces signaux et de les investiguer rapidement.

Ces signes sont des indicateurs visuels qui doivent vous alerter immédiatement, car une fuite d’eau non traitée peut entraîner des dégâts structurels importants et des réparations coûteuses.

Outils professionnels pour la détection de fuites

Si les signes visibles ne suffisent pas à localiser précisément une fuite, il est souvent nécessaire de recourir à des outils professionnels de détection. Ces outils permettent d’identifier l’origine exacte de la fuite sans avoir à casser des murs ou des sols, ce qui est particulièrement utile dans les immeubles anciens de Marseille et Aix-en-Provence, où il est crucial de préserver les structures historiques.

  • Caméra thermique : Cet outil permet de repérer les variations de température dans les murs ou les sols, causées par la présence d’eau. La caméra thermique génère une image infrarouge qui révèle les zones humides derrière les matériaux, même si elles ne sont pas visibles à l’œil nu. C’est une méthode particulièrement efficace pour localiser les fuites dans les murs épais ou les toitures anciennes sans endommager les surfaces.
  • Détection acoustique : Ce système utilise des capteurs pour écouter les vibrations ou les bruits émis par l’eau qui s’échappe à travers des fissures dans les canalisations. La détection acoustique est très utile pour les canalisations enterrées ou encastrées, fréquentes dans les immeubles historiques de Marseille et Aix-en-Provence. Elle permet de localiser précisément la fuite sans avoir à percer les murs.
  • Gaz traceur : Une méthode plus technique consiste à injecter un gaz inoffensif dans les canalisations suspectes. Le gaz s’échappe par la fuite et remonte à la surface, permettant ainsi aux techniciens de localiser précisément l’endroit où l’eau s’infiltre. Cette technique est souvent utilisée pour les fuites difficiles à détecter, notamment dans les zones où d’autres méthodes ne fonctionnent pas.
  • Capteurs d’humidité : Ces capteurs sont placés dans les zones sensibles ou à proximité des canalisations. Ils permettent de mesurer le niveau d’humidité dans une zone spécifique et de déterminer si une fuite est présente. Les capteurs peuvent être utilisés dans les sous-sols, les cuisines ou les salles de bain où des fuites d’eau sont fréquentes.

Ces outils permettent d’effectuer une détection non destructive, ce qui évite de causer des dommages supplémentaires aux structures existantes. Une fois la fuite localisée, des réparations ciblées peuvent être effectuées rapidement, réduisant ainsi les coûts et les perturbations pour les résidents.

RFND contactez-nous_WATIO

Faire appel à un expert en recherche de fuite à Marseille ou Aix-en-Provence

Lorsque la fuite ne peut pas être facilement localisée ou lorsque les signes visibles persistent, il est souvent nécessaire de faire appel à un expert en recherche de fuite. Ces professionnels sont spécialisés dans l’identification des fuites complexes, en particulier dans les immeubles anciens et les copropriétés de Marseille et Aix-en-Provence.

  • Expertise locale : Les experts en recherche de fuite basés dans ces villes connaissent bien les caractéristiques des immeubles et les problèmes spécifiques liés au climat et à l’usure des matériaux locaux. Ils sont familiers avec les défis posés par les bâtiments historiques, les façades en pierre et les canalisations anciennes, et peuvent intervenir rapidement pour minimiser les dégâts.
  • Rapport technique détaillé : Après avoir identifié la fuite, l’expert fournira un rapport technique complet, souvent nécessaire pour les démarches administratives avec les assurances ou le syndic de copropriété. Ce rapport contient des informations sur l’origine de la fuite, les zones touchées et les réparations recommandées, ce qui facilite la prise en charge des travaux et des indemnisations.
  • Coordination avec le syndic et les prestataires : L’expert peut également travailler en étroite collaboration avec le syndic de copropriété pour organiser les réparations, en particulier si la fuite affecte les parties communes. Cela permet de coordonner rapidement les interventions et d’éviter des retards ou des malentendus entre les différents acteurs impliqués.

Procédures légales et responsabilités des copropriétaires à Marseille et Aix-en-Provence

Responsabilité : parties privatives ou communes ?

Lorsqu’une fuite d’eau survient dans une copropriété, il est essentiel de déterminer qui est responsable des réparations. La distinction entre les parties privatives et les parties communes est cruciale, car elle détermine qui doit prendre en charge les frais liés à la détection et à la réparation de la fuite.

  • Parties privatives : Les parties privatives incluent tous les éléments à l’intérieur des appartements appartenant à un copropriétaire. Cela comprend les salles de bains, cuisines, systèmes de climatisation et autres installations individuelles. Si la fuite provient d’une partie privative, par exemple une canalisation qui traverse un appartement ou une salle de bain, le copropriétaire concerné est responsable de la réparation. Il devra faire appel à un plombier et régler les frais liés aux travaux.
  • Parties communes : Les parties communes regroupent les éléments partagés par l’ensemble des copropriétaires, comme les colonnes montantes, les toitures, les façades et les réseaux de canalisations collectives. Si la fuite provient d’une de ces zones, la copropriété dans son ensemble est responsable de la réparation, ce qui signifie que c’est le syndic qui doit organiser les travaux et que les coûts seront répartis entre tous les copropriétaires en fonction de leurs tantièmes (parts de la copropriété). Les immeubles anciens de Marseille et Aix-en-Provence, avec leurs canalisations souvent vétustes, sont particulièrement sujets aux fuites dans ces parties communes.

Bien comprendre si la fuite provient d’une partie privative ou commune est essentiel pour déterminer qui doit intervenir et comment les coûts seront répartis.

Le rôle du syndic dans la gestion des fuites

Le syndic de copropriété joue un rôle central dans la gestion des fuites d’eau, en particulier lorsque celles-ci affectent les parties communes de l’immeuble. Le syndic est responsable de superviser les interventions nécessaires pour réparer les dégâts, tout en veillant au respect des procédures légales et à la répartition des coûts entre les copropriétaires.

Les principales missions du syndic dans ce cadre incluent :

  • Organisation des expertises : En cas de fuite dans une partie commune ou si l’origine de la fuite est incertaine, le syndic doit mandater un expert ou une entreprise spécialisée pour identifier la source du problème. Une fois la fuite localisée, le syndic peut organiser les réparations nécessaires.
  • Coordination des réparations : Une fois la fuite identifiée, le syndic est chargé de choisir les prestataires et de coordonner les travaux de réparation. Cela peut inclure des plombiers, des couvreurs (si la fuite provient de la toiture) ou des spécialistes de l’étanchéité. Il est essentiel que le syndic agisse rapidement pour éviter que la fuite ne provoque des dégâts supplémentaires, en particulier dans les immeubles anciens de Marseille ou d’Aix-en-Provence, où les infiltrations peuvent rapidement se propager.
  • Informer les copropriétaires : Le syndic doit également tenir les copropriétaires informés des dégâts et des réparations à venir. Cela peut inclure l’envoi de rapports sur les interventions réalisées, l’organisation d’assemblées générales extraordinaires si des décisions importantes doivent être prises, et la gestion des aspects financiers liés à la réparation.

Le syndic doit également assurer la gestion des démarches administratives avec les assurances (celles des copropriétaires et celle de la copropriété), notamment pour déclarer le sinistre et coordonner les indemnisations.

Déclaration du sinistre et obligations envers l’assurance

Lorsqu’une fuite d’eau est détectée dans une copropriété, la déclaration du sinistre à l’assurance est une étape essentielle. Selon l’origine de la fuite (partie privative ou commune), la prise en charge peut être différente, mais dans tous les cas, il est crucial de respecter les délais et formalités imposés par les contrats d’assurance.

Les étapes à suivre pour déclarer un sinistre lié à une fuite d’eau incluent :

  • Informer l’assurance dans les plus brefs délais : En général, le copropriétaire ou le syndic dispose de 5 jours ouvrables pour déclarer le sinistre à son assureur. Cette rapidité permet d’accélérer le processus de réparation et de limiter les dégâts.
  • Remplir un constat amiable de dégât des eaux : Le constat amiable de dégât des eaux est un document standard qui doit être rempli par les parties concernées (copropriétaire, syndic, voisin touché, etc.). Ce constat permet de préciser l’origine de la fuite (partie privative ou commune) et de décrire les dégâts occasionnés. Il est essentiel pour faciliter l’intervention des assurances.
  • Documentation des dégâts : Il est important de prendre des photos des dommages causés par la fuite et de conserver tous les documents relatifs aux réparations (devis, factures, rapports d’experts, etc.). Cela permet à l’assurance d’évaluer l’étendue des dégâts et d’accélérer la procédure d’indemnisation.
  • Coordination entre les assurances : Si la fuite concerne les parties privatives, c’est l’assurance habitation du copropriétaire qui prendra en charge les réparations et les indemnisations. Si la fuite provient des parties communes, c’est l’assurance de la copropriété (gérée par le syndic) qui interviendra. Dans certains cas, si la fuite affecte plusieurs appartements ou parties communes, plusieurs assurances peuvent être sollicitées simultanément pour répartir les frais.

Le rôle du syndic est également de gérer les relations avec les assurances et de s’assurer que les réparations sont couvertes et effectuées dans les délais impartis.

Solutions et méthodes pour réparer une fuite dans une copropriété à Marseille et Aix-en-Provence

Méthodes non destructives pour la réparation des fuites

Lorsque des fuites sont détectées dans une copropriété, en particulier dans les immeubles anciens de Marseille et Aix-en-Provence, il est souvent préférable d’utiliser des méthodes non destructives pour localiser et réparer les fuites sans endommager davantage les structures du bâtiment. Ces méthodes permettent de réduire les coûts et de minimiser les dégâts tout en garantissant une réparation efficace.

  • Caméra thermique : La caméra thermique permet de détecter les variations de température causées par la présence d’eau dans les murs, les sols ou les plafonds. Cette technique est particulièrement utile dans les immeubles historiques, car elle permet d’identifier les zones touchées sans avoir à casser les surfaces. C’est une solution idéale pour localiser les infiltrations dans les murs épais ou les toitures des anciens bâtiments à Marseille ou à Aix.
  • Détection acoustique : Cette méthode repose sur l’utilisation de capteurs pour écouter les bruits émis par l’eau lorsqu’elle s’échappe des canalisations défectueuses. Elle est très efficace pour détecter les fuites dans les canalisations enterrées ou encastrées sans avoir à démolir les murs. Dans les immeubles anciens, où les réseaux de plomberie sont souvent dissimulés dans les murs, la détection acoustique permet de localiser la fuite avec précision.
  • Gaz traceur : L’injection de gaz inoffensif dans les canalisations permet de détecter les fuites même dans les zones difficiles d’accès. Le gaz s’échappe là où il y a une brèche, permettant aux techniciens de localiser avec précision la fuite sans endommager les surfaces.
  • Capteurs d’humidité : Ces capteurs sont utilisés pour mesurer l’humidité dans des zones sensibles. Ils permettent de détecter une fuite avant que des dégâts visibles ne surviennent, en surveillant les variations d’humidité dans les murs ou les sols. C’est un outil préventif qui peut être installé dans les zones sujettes aux fuites, comme les sous-sols ou les toitures.

Ces techniques permettent d’intervenir de manière ciblée et d’effectuer des réparations localisées, limitant ainsi le besoin de démolir des parties importantes de l’immeuble.

Intervention d’urgence ou travaux planifiés ?

Il est important de savoir différencier les situations d’urgence des fuites qui peuvent être traitées de manière plus planifiée. Cela permet d’optimiser les ressources, de réduire les coûts et de minimiser les perturbations pour les copropriétaires.

  • Intervention d’urgence : Certaines fuites nécessitent une intervention immédiate, surtout si elles provoquent des dégâts importants, comme une inondation rapide qui pourrait affecter plusieurs appartements ou les parties communes. Les fuites dans les colonnes montantes ou les ruptures de canalisations principales doivent être traitées en urgence pour éviter une aggravation des dommages. Le syndic doit alors agir rapidement pour organiser l’intervention d’un plombier ou d’une entreprise spécialisée, et isoler la zone affectée pour limiter les dégâts.
  • Travaux planifiés : Dans d’autres cas, une fuite mineure peut être traitée de manière planifiée, en concertation avec le syndic et les copropriétaires. Par exemple, une petite infiltration sur un balcon ou un problème d’étanchéité dans une salle de bain peut être réparé lors de travaux programmés sur l’immeuble, ce qui permet de mieux organiser les interventions et de limiter les frais. La planification des travaux permet également de coordonner ces réparations avec d’autres interventions d’entretien ou de rénovation, comme le remplacement des canalisations anciennes ou la réfection de la toiture.

En différenciant les urgences des travaux planifiés, les copropriétaires peuvent mieux gérer les coûts et éviter des dépenses excessives pour des interventions hâtives.

Financement des réparations et recours aux assurances

Les réparations des fuites d’eau peuvent générer des coûts importants, mais les copropriétaires et la copropriété peuvent bénéficier de plusieurs mécanismes de financement, notamment via les assurances.

  • Assurance multirisque habitation : Cette assurance, souscrite par chaque copropriétaire, couvre généralement les dégâts des eaux dans les parties privatives. Si la fuite affecte l’intérieur d’un appartement (fuite de canalisation privative, infiltration depuis un balcon), l’assurance habitation du propriétaire prendra en charge les frais de réparation. Cela inclut également les dommages causés à des voisins si l’eau s’étend à d’autres parties du bâtiment.
  • Assurance de la copropriété : En cas de fuite provenant des parties communes (canalisations principales, toiture, façade), c’est l’assurance de la copropriété qui interviendra. Le syndic doit alors déclarer le sinistre et gérer les démarches avec l’assureur pour couvrir les frais de réparation. Dans certaines situations, comme une fuite affectant à la fois des parties privatives et communes, l’assurance de la copropriété et celle des copropriétaires peuvent intervenir conjointement.
  • Répartition des coûts : Si la fuite touche les parties communes mais cause des dégâts dans les appartements, les coûts peuvent être partagés entre les assurances. Par ailleurs, des travaux plus importants, comme le remplacement complet des canalisations ou la rénovation de la toiture, peuvent être financés via des appels de charges décidés en assemblée générale ou à l’aide du fonds de travaux de la copropriété (obligatoire dans certains immeubles).

Une bonne coordination entre les copropriétaires, le syndic et les assurances est essentielle pour garantir une prise en charge rapide des réparations et pour limiter les coûts pour l’ensemble des résidents.

Contenu du guide